Comment peut-on se permettre d'être aussi méchant en faisant du mal à celui qui, pourtant, a montré de la compassion à votre égard ?
En tout cas, c'est l'infortune qui est arrivée, à Williamsville, à un couple qui croyait bien faire de venir en aide à une personne en détresse. En effet, à en croire nos sources, le lundi 29 septembre 2014, dame K. Djénébou exécute tranquillement ses tâches ménagères. Son mari est, lui, à son job. Et voilà qu'aux environs de midi, une dame, le visage exprimant toute une détresse, fait son entrée dans la cour. Cette dernière, les yeux embués de larmes, supplie K. Djénébou d'accepter de l'héberger. Vu, à l'en croire, qu'elle a tout perdu dans un vol dont elle a été victime. Elle demande gîte, juste pour deux jours avant de rejoindre les siens qui ne seraient même pas à Abidjan. Prise de pitié, la jeune ménagère craque devant le discours de l’étrangère.
De retour de son travail le soir, D. Moussa, le chef de famille, constate la présence de l'inconnue chez lui. De toute évidence, il s'adresse à sa concubine pour en savoir davantage sur cette présence pour laquelle il n'a nullement été informé au préalable. Là, pour éviter le courroux de son homme, K. Djénébou balance un mensonge. A l'en croire donc, cette dame est sa tante qui a tout perdu dans un vol. Et qu'il lui fallait faire preuve de magnanimité à son égard. D. Moussa, dubitatif, acquiesce tout de même. Mais on le verra, la pauvre K. Djénébou va payer très cher ce mensonge.
En effet, le mercredi 1er octobre 2004, la ménagère, à l'heure du déjeuner, sert un copieux repas à son hôte. Un repas dont cette dernière se gave sans modération. Aux environs de 13h, repue par les tâches ménagères, K. Djénébou s'endort pour une bonne sieste. Mais lorsqu'elle se réveille plus tard, elle se rend compte que son bébé de deux mois, à l'instant couché près d'elle, n'est plus là. De même que l'étrangère. Elle croit alors que cette dernière est allée faire un petit tour avec l'enfant. Hélas, la pauvre comprendra que la réalité est toute autre. Car, jusqu'à la nuit tombée, la dame n'est toujours pas de retour. Elle se rend alors à l'évidence de ce que son bébé lui a été volé par l'inconnue.
Le bienfait qu'elle croyait produire, se transforme donc en cauchemar. Elle court dans tous les sens, avec l'espoir de mettre la main sur la méchante ingrate et retrouver son bébé. Mais que nenni. C'est pleurant à se rompre les cordes vocales, que son mari la découvre à la maison. Elle explique à ce dernier, le gros malheur qui les frappe. L'infortuné D. Moussa qui se méfiait de cette dame, que sa femme a faussement fait passer pour sa tante, s'affale.
Durant deux jours, le couple qui a perdu le sommeil, cherche partout son enfant. En vain. Il se déporte alors au commissariat de police du 11ème arrondissement et porte plainte contre la voleuse dont il ne sait rien de l'identité. A part que, cette dernière a de gros yeux qui lui sortent des orbites, trois entailles sur chacun de ses seins et une large cicatrice au cou. Des marques qui devaient pourtant interpeller sur la nature de cette femme qui semble plutôt être de mauvaise vie. Au demeurant, forts de ces signalements, les agents de police sont à la recherche de la voleuse de bébé.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article